Depuis bientôt six mois, les Amis du vieux Souillac sont en stand-by contre leur volonté.

Initialement hébergés par la mairie dans les locaux de l’ancienne perception, les membres constatent, début novembre 2016, un manque de chauffage. En effet, la mairie est sur le point de vendre l’immeuble et ne souhaite pas réapprovisionner la chaudière.

Quelques propositions de relogement sont faites qui se révèlent incompatibles avec les besoins et contraintes de l’association. Un local situé au rez-de-chaussée de l’abbaye est alors mis à sa disposition en février 2017. Un local ? Plutôt un cagibi sans fenêtre, sans téléphone ni internet, sans la documentation nécessaire mais remplie d’archives et de matériels d’autres associations. Le constat est amer : est-ce ainsi que l’on doit traiter une des plus anciennes associations souillagaises chargée de valoriser le patrimoine de la ville ?

À l’issue de l’assemblée générale du 29 mars 2017, les Amis du vieux Souillac sont informés qu’une solution avait été trouvée : la location de l’ancien local commercial de l’entreprise Atelier 46, place de la Halle, alors que le local de l’ancienne perception doit être libéré très rapidement. Dans l’urgence, archives et documents sont emballés et des agents municipaux mis à disposition pour le déménagement. Ces mêmes agents sont intervenus les 16 et 17 mai pour mettre en place les meubles et objets déposés auparavant.

Après six mois de moments épuisants et bien des vicissitudes pour l’association, les tracasseries ne s’arrêtent pas là car de nombreux travaux sont à prévoir. Malgré toutes ces contraintes, les Amis du vieux Souillac seront en mesure de publier leur bulletin semestriel fin juin.

Interrogé sur l’état du local, le maire Jean-Michel Sanfourche explique que le bail a été signé et la convention de mise à disposition établie. Le propriétaire des lieux se déplace pour des travaux d’isolation et les services techniques ont été mis à disposition pour divers autres travaux. De son côté, Claude Bardet, présidente de l’association, confirme qu’un système de protection d’accès est installé et une police d’assurance contractée.

La Dépêche du Midi

Publié par acide.design